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La Bastide de Nay

Deuxième bastide du Béarn, après celle de Durfort (Assat) en 1280, Nay est créée en 1302 après un accord entre la Vicomtesse de Béarn, Marguerite, et la Commanderie de Gabas à qui appartenaient les terres.

Ce contrat de paréage va lier les deux seigneurs et en fixer les droits et devoirs.

Une bastide est une ville neuve, ville franche, du Moyen-Age. Elles apparaissent dès le XIIe siècle dans le sud ouest de la France et sont créées par de grands seigneurs ou par des représentants de l’Eglise.

Leur urbanisme, pensé et rationnel, en font des villes modernes encore aujourd’hui.

Un urbanisme exemplaire

Nay fait partie de ces bastides à plan exemplaire réalisé à partir d’une grande place centrale et d’un réseau orthonormé de rues.

Le plan de la ville est ainsi dessiné à partir d’une grande place centrale de forme rectangulaire, cœur de la vie économique et politique. C’est en effet, en son centre, qu’est édifiée la grande maison commune où se déroulait en rez-de-chaussée les marchés et où se réunissaient, à l’étage, les jurats afin d’administrer la cité. Cette halle a été rasée au milieu du XIXe siècle et correspondait à un grand bâtiment rectangulaire.

L’autorisation de tenir marché une fois toutes les quinzaines est primordiale pour l’avenir de Nay. La cité va ainsi drainer la population paysanne des environs en grand nombre dès le Moyen-Age et permettre un développement sans précédent de l’artisanat et du commerce.  Des foires sont également prévues et se tenaient sur la place du Marcadieu sise à l’ouest à l’extérieur de l’enclos de la bastide. Ce grand espace permettait également le pacage des troupeaux lors des haltes de transhumance.

Très vite l’espace enclos devient restreint et les faubourgs se créent. Au XVIIes., la place du Marcadieu est ainsi bornée de nombreuses habitations et auberges. La ville se développe à la même époque le long d’une des voies principales en direction d’Asson (actuelle rue Clémenceau) et au nord en de ça des remparts (actuelle rue des Remparts et Placéra). Ces nouvelles constructions prennent souvent appui contre le mur d’enceinte, et comblent les anciens fossés, posant actuellement des problèmes de stabilité de terrain.

Le parcellaire très régulier propose des lots aux colons sous la supervision d’un notaire, représentant de l’autorité du vicomte. Les impôts seront calculés en fonction de leur superficie, tout en restant avantageux. Les maisons positionnées côte à côte, avec parfois des venelles (protection contre les incendies), permettent de rationnaliser l’espace urbain. Chaque lot, ou place, fait 6,75 m sur 33,75 m, il comprend une maison à deux ou trois niveaux suivie d’une cour ou d’un jardinet, avec quelquefois des bâtiments annexes. Les constructions sises sur la place sont destinées à un public plus aisé (marchands, notables, propriétaires terriens…) car elles englobent l’espace supplémentaire des garlandes. Ce système de passage couvert permet ainsi d’une part une protection des hommes et des marchandises contre la pluie, et  d’autre part de posséder un étage d’une superficie plus importante. Ces maisons semblent avoir été construites en matériaux légers (torchis, bois, chaume) jusqu’à l’incendie de 1547 qui ravagea la cité. L’architecture urbaine ressemblait sans doute à celles des maisons à pans de bois  de certaines bastides du Gers ou de l’Ariège encore bien conservées aujourd’hui.

Un enclos et une enceinte

Le contrat de paréage prévoyait dès l’origine l’élévation d’une palissade en bois fermant l’espace urbain, l’enclos, à l’extérieur. Elle devait être entretenue par les riverains, à leurs frais. Un fossé la précédait, mis en eau grâce à une source.
Il apparaît que très vite qu’elle est mal entretenue et que les fossés servent trop souvent de dépotoirs, si bien que lors d’une tournée d’inspection en 1378 Gaston Fébus y demande des travaux de consolidation.
Dans le contexte de la guerre de Cent Ans, la palissade sera remplacée à partir de 1384 par un mur d’enceinte en pierre fermé de quatre portes dont l’architecture devait être proche de celles de Gan ou de Bougarber.

Le rempart est construit en galets sur environ un mètre d’épaisseur pour 6,20m de haut.

L’appareil utilisé est en arêtes de poisson (opus spicatum) permettant une meilleure stabilité du matériau. Un chemin de ronde, peut-être crénelé, et des échauguettes (dont une conservée) complètent l’ensemble.

Quelques meurtrières sont encore visibles pour l’usage des archers. Plus tard, sous Jean d’Albret au XVIe s, des meurtrières à tirs croisés sont ajoutés pour les armes à feu.

Ce mur est conservé sur quasiment toute sa superficie mais n’est visible qu’en quelques endroits.

Une administration moderne

Afin d’attirer de nouveaux colons sur le territoire de la bastide, la charte de fondation prévoit des droits à ces habitants. Ainsi le Vicomte leur concède t’il les fors de Morlàas auxquels il ajoute des avantages telle q’une réduction des obligations militaires ou des droits de péage… La communauté administre elle-même la cité grâce un groupe de jurats élus par ses représentants. Un bayle, dont la charge est achetée, fait le lien avec le seigneur.

Seuls les habitants de l’enclos nommés besii (besiau au singulier, traduit par voisin en français) peuvent voter. Ils sont propriétaire de leur lot et sont considérés comme « respectables ».
C’est une amorce de la démocratie…

A visiter

Circuit de la bastide à demander à l’Office du Tourisme ou à la Maison Carrée (à faire avec ses enfants aussi)
Ne pas manquer les remparts derrière l’église.

Liens

www.bastides64.org

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